Choisir ses colocs, c’est la base (même si je sais qu’il est parfois difficile de prendre le temps d’y réfléchir (je pense à celles qui arrivent dans une nouvelle ville ou un nouveau pays et qui doivent trouver une colocation au plus vite)). Si, néanmoins, la colocation est un projet que tu mûris dans ta tête depuis un moment, je crois qu’avec tous les témoignages que j’ai entendus et lus un peu partout, deux cas de figure sont à méditer, car à double tranchant :
Se mettre en colocation avec ses meilleur(e)s ami(e)s peut être dangereux. J’ai entendu bon nombre de témoignages de filles se mettant en « ménage » avec leur pote la plus proche et coupant les ponts à l’issue de quelques mois de vie commune. En cause, une fusion qui étouffe, ou un manque de communication (de peur de décevoir l’autre, on hésite trop longtemps à lui demander d’être un peu moins bruyant, par exemple). En revanche, plus rarement, j’ai eu ouï dire d’expériences de vie si plaisantes que l’amitié en est sortie plus forte que jamais.
Emménager avec des illustres inconnus dont on ne connaît ni la personnalité, ni le fonctionnement peut également poser problème dans le sens où la compatibilité d’humeurs n’est pas assurée. Ceci dit, une bonne surprise est vite arrivée.
En prenant en compte ces paramètres en plus de ma propre expérience, j’en ai déduit de manière très personnelle que la combinaison idéale revenait à se mettre en colocation avec des amis qu’on connaît depuis peu : on les connaît suffisamment pour savoir si la cohabitation se passera bien, mais suffisamment peu pour respecter leur espace vital, leur intimité et la propreté des pièces communes. Et il y a de toute manière des chances pour que, comme moi, tes colocataires deviennent au fur et à mesure membres de ce club très restreint qu’on nomme celui « des meilleurs amis pour toujours même si on meurt ».
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